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SCÉNARIOS DE PROTECTION

Si tu es victime de violence conjugale, veille à élaborer différents scénarios pour te sortir rapidement d’une situation critique. 

Quelques exemples utiles de scénarios de protection

  • Compose le 911 dès que tu es en danger.
  • Montre à tes enfants comment joindre le 911. Ils pourront utiliser ce numéro s’ils ne se sentent pas en sécurité. Des intervenants spécialisés en violence conjugale peuvent apprendre à tes enfants comment se protéger lors des situations de crise. Les centres d’hébergement offrent généralement des consultations jeunesse.
  • Établis un code d’urgence avec tes voisins, ta famille, tes amis ou tes collègues de travail pour qu’ils appellent le 911, si nécessaire. Voici quelques exemples : cogner trois coups dans un mur mitoyen; texter un code à trois chiffres; mentionner une ville précise dans une conversation téléphonique…).
  • Garde ton cellulaire avec toi en tout temps, même la nuit.
  • Dans ton quartier, trouve des endroits où tu peux te rendre si jamais tu es en danger. Ce peut être une pharmacie, un dépanneur, une station-service, une épicerie, ainsi de suite.
  • Détermine les pièces où tu peux te réfugier, te protéger ou t’enfuir durant un épisode de violence.
  • Désactive les applications et les réseaux sociaux qui permettent de te localiser. Ainsi, ton agresseur ne pourra pas savoir où tu te trouves.
  • Utilise tes visites à l’épicerie ou à la pharmacie pour communiquer avec une personne de confiance. Tu peux employer le temps passé à l’extérieur de la maison pour contacter le service de police de ta municipalité ou SOS Violence conjugale (1 800 363-9010). D’ailleurs, plusieurs endroits fournissent du soutien aux femmes victimes de violence conjugale ou de violence post-séparation : CLSC, psychologues spécialisés en violence conjugale, centres des femmes, maisons d’hébergement, etc.
  • Prépare un sac de départ. Ce sac devrait comprendre quelques effets personnels (vêtements, sous-vêtements, brosse à dents…), un double de tes clés, de l’argent papier, de la monnaie, une liste de numéros de téléphone importants, une copie de tes documents officiels (passeport, permis de conduire, carte d’assurance maladie, bail…). Tu ne veux pas laisser ce sac-là dans ta maison? Demande à une personne de confiance de le garder chez elle.
  • Rends-toi dans une maison d’hébergement. C’est l’une des solutions possibles si tu décides de quitter ton conjoint violent.
  • Va dans un centre hospitalier pour établir un constat de coups et de blessures ou remplir une trousse médico-légale (en cas d’agression sexuelle). Cela ne t’oblige pas à porter plainte, mais te donne les moyens de le faire si tu changes d’idée un jour.
  • Modifie tes habitudes pour éviter d’entrer en contact avec ton agresseur après une séparation. Par exemple, tu pourrais aller faire l’épicerie le mercredi soir plutôt que le samedi matin ou changer l’heure à laquelle tu vas chercher tes enfants au service de garde.

À savoir !

Les stratégies de contrôle et les actes de violence peuvent différer selon les agresseurs. C’est pourquoi certaines des solutions proposées ici peuvent ne pas fonctionner pour toi. Établis ton scénario de protection d’après ta situation. D’ailleurs, il peut être bon de réviser ton plan régulièrement pour le garder en tête ou, encore, le modifier, si nécessaire.

Cela dit, conserve toujours le numéro de SOS Violence conjugale à portée de main. Tu pourras obtenir de l’écoute et des conseils. Les appels à cet organisme sont gratuits et confidentiels.

SOS VIOLENCE CONJUGALE : 1 800 363-9010

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  • Si vous pensez que vos appareils ou vos activités de recherche sur Internet sont surveillés, accédez à ces informations à partir d’un appareil qui n’est pas surveillé . Il doit s’agir d’un appareil auquel la personne n’a pas ou n’a pas eu accès physiquement ou à distance. C’est la chose la plus sûre à faire si vous ne voulez pas que quelqu’un sache que vous visitez ces sites Web.
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